ORGANISATIONS EN SITUATION DE TRANSITION

Le modèle économique dominant fondé sur un capitalisme financier très puissant montre des signes d’essoufflement : répétition de crises économiques majeures, effets contre performants de la concurrence à outrance, dévastation de l’écosystème planétaire. Ce constat amène progressivement un nombre grandissant d’entreprises à revoir leur « business model », à réviser leurs « fondamentaux », à questionner leurs rôles sociétaux et environnementaux.

Ainsi apparaissent des pratiques d’abord, des concepts ensuite, tels que l’économie circulaire, l’économie collaborative, l’économie de la fonctionnalité, l’économie des circuits courts, l’économie de la création, l’économie sociale, …

Ce sont de nouvelles façons de se financer, de concevoir les propositions de valeur, de produire, de distribuer qui sont alors mises à l’épreuve. Elles font souvent appel à la créativité d’une part, à la délibération du plus grand nombre d’autre part. S’expérimentent des pratiques d’intelligence collective, d’holacratie, de sociocratie, d’auto-organisation, entre autres.

Les modèles d’organisation sont également mis au défi. Différentes formes d’entreprises dites « libérées » deviennent objets de réflexion et d’inspiration.

Pragmagora qualifie ces entreprises d’organisations en situation de transition car le changement qu’elles entreprennent est plus qu’une simple adaptation : c’est un changement «disruptif», un changement de paradigme. Tout ce qui précède n’est pas exempt d’effets de mode, ni d'effets de langage.

Pragmagora estime que ce mouvement est important et souhaite y contribuer
par ces 5 types d'interventions :