Les fréquences et le rythme des transformations, la valorisation de l’innovation, la nécessité d’un développement continu ou tout simplement la recherche de la véritable plus-value que constituent l’intelligence et la volonté des individus est aujourd’hui essentiel pour les organisations.
Pour y faire face, l’implication et l’engagement des collaborateurs sont indispensables. Or, cet engagement est directement fonction du sentiment de responsabilité qu’ils ont à l’égard de l’organisation et de la confiance qu’ils peuvent entretenir les uns avec les autres.
C’est pourquoi il s’agit de dépasser la description des responsabilités formelles dévolues à telle ou telle fonction. La responsabilité se doit d’être incarnée par les personnes, si bien qu’un prescrit managérial ne peut suffire. La culture de la responsabilisation renvoie à l’ensemble des pratiques, comportements et modalités organisationnelles qui favorise cette appropriation de la responsabilité.
Une culture de la responsabilisation invite à se sentir concerné tout autant par son périmètre d’activités que par l’évolution de l’organisation dans son ensemble. Parties intégrantes de celle-ci, les individus sont sensibles à ce qui s’y passe et s’impliquent dans son bon fonctionnement.
La responsabilisation invite dès lors les collaborateurs à exploiter au mieux leurs ressources pour répondre aux exigences auxquelles ils doivent faire face collectivement, tout en veillant à leur bien-être au travail.
La formalisation des responsabilités et le développement d’une culture de la responsabilisation, loin d’être incompatibles, sont en fait complémentaires.