DEVELOPPEMENT D’UNE CULTURE SECURITE

Depuis des décennies, les organisations et les personnes qui y travaillent mobilisent leur intelligence pour sécuriser leurs procédés de fabrication, leurs installations et leurs équipements. Elles révisent régulièrement leurs procédures et leurs modes opératoires. Elles adaptent leurs systèmes de management. Elles perfectionnent leurs matériels d’équipement individuel. Elles développent les compétences de leurs personnels, internes comme externes.

Les organisations s’inscrivent dans un système dynamique de prévention et de gestion des risques. Et pourtant, le risque ne disparaît jamais totalement et les organisations restent vulnérables.

Les comportements constituent dès lors le dernier rempart pour gérer les risques et prévenir les accidents.

Ces comportements sont intimement liés à l’environnement organisationnel, et en particulier sa culture sécurité et les moyens mis en oeuvre pour la faire vivre au quotidien.

Les comportements contribuent à la culture sécurité qui, à son tour, encouragent ou non les actions sécurité. Il s’agit donc d’un système en boucle auto-renforçant. Les comportements sécurité sont le fruit de dynamiques individuelles, touchant notamment aux dimensions cognitives et émotionnelles dans leur différents aspects, mais aussi collectives, liées entre autres aux normes, habitudes et valeurs partagées. Ils s’inscrivent dans un contexte socioéconomique et organisationnel qu’il est essentiel de prendre en compte.

Pragmagora contribue au développement de la culture sécurité via 3 gammes principales d’intervention :

La conception et l’animation de «simulateurs de risques». Ces dispositifs complexes reproduisent dans un cadre sécurisé des situations de stress et de décision analogiques à celles rencontrées en organisations. Les comportements y sont filmés puis donnent lieu à une analyse collective en profondeur des mécanismes individuels et collectifs de mise en danger. Les bonnes pratiques de sécurité sont articulées sur l’expérience vécues par les participants dans le simulateur de risques.
L’ «auto-confrontation vidéoscopique». En accord avec les parties prenantes, dont les travailleurs concernés, un enregistrement vidéo est réalisé dans un environnement de travail déterminé. La vidéo est alors utilisée de façon collaborative avec les travailleurs pour prendre conscience des comportements à risques qu’ils produisent inconsciemment à force d’habitude et d’expertise et pour concevoir de meilleures façon d’opérer.
La création collaborative de médias d’information ou de prévention. Les travailleurs sont invités à produire collectivement des reportages photo ou vidéo, des projets d’affiche ou de management visuel, à propos des risques associés à leurs postes de travail ou leurs installations, ainsi que des comportements de sécurité à y respecter. Ils sont encadrés et soutenus dans cette démarche de prise de conscience et de réflexion par nos intervenants. Leur production fait l’objet d’une diffusion sur les lieux de travail et plus largement dans l’organisation.

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